Le Phare  - Découvrez son histoire, son architecture et sa fonction

Un batiment unique Le Phare

Découvrez son histoire, son architecture et sa fonction

CECI N'EST PAS QU'UN PHARE

C'est une histoire lumineuse...
C'est une architecture singulière...
C'est une fonction essentielle...

Chroniques du Phare du Cap Ferret

Un voyage à travers le temps 

L'ARCHITECTURE DU PHARE

Le premier Phare 

Hauteur au-dessus de la mer : 51 m
Taille générale : 47,70 m


L’édifice prend la forme d’une tour légèrement tronconique en maçonnerie lisse, dont la partie supérieure est dodécagonale. Le sommet est couronné par un élément circulaire en pierres apparentes, agrémenté d’un congé, de moulures et d’une astragale pour la transition avec la lanterne.
Le fût est centré sur un soubassement circulaire, qui abrite notamment le magasin et les logements. Une rambarde métallique ceint le balcon supérieur, tandis qu’une lanterne de 3,50 m de diamètre, à facettes, est montée sur une murette maçonnée. L’ensemble confère au premier Phare du Cap Ferret une allure élancée et harmonieuse, caractéristique des ouvrages d’art maritime du XIXᵉ siècle.

Le deuxième Phare

Hauteur au-dessus de la mer : 62 m
Taille générale : 52,10 m
Hauteur de la focale : 50 m


Le deuxième Phare du Cap Ferret, construit après la Seconde Guerre mondiale, présente une tour légèrement tronconique en maçonnerie lisse, dont la partie supérieure est dodécagonale et peinte en rouge. Le couronnement au sommet, circulaire et réalisé en pierres apparentes, s’orne d’un congé et d’une astragale, mettant en valeur la lanterne métallique.

Sous cette lanterne, un fronton rappelle les années de construction : 1840 et 1947, ainsi que la mention Phare du Cap Ferret. Ce bas-relief représente un navire, un poisson et l’étoile des phares, symbolisant la vocation maritime et la continuité entre l’ancien phare et sa reconstruction. Le soubassement adopte une forme tronconique, relié par une galerie à un bâtiment rectangulaire qui abrite la salle des machines. Le tout s’intègre dans un grand parc, où sont situés cinq logements destinés au personnel.
À l’intérieur de la tour, un escalier en pierre longe la paroi jusqu’à la lanterne, totalisant 258 marches (dont 16 en métal juste avant la plateforme d’observation). Cette conception confère à l’édifice une bonne résistance aux vents et aux intempéries, tout en offrant un aspect élancé caractéristique des phares atlantiques.

Ahoy,

Laisse-moi te raconter ce que tu trouveras au rez-de-chaussée de notre vieille sentinelle lumineuse. Deux grandes mosaïques d’origine t’y attendent, comme des cartes vivantes. L’une dessine le Bassin d’Arcachon, l’autre le Cap Ferret, ces œuvres, elles parlent du lien entre la mer et la lumière, entre l’homme et l’horizon.
Et là, deux bustes te regardent avec gravité. Le premier, c’est Augustin Fresnel, l’homme qui a offert aux phares leurs fameuses lentilles. Le second, c’est Beautemps-Beaupré, ingénieur hydrographe et ancien directeur des Phares et Balises. Ces deux-là, ce sont un peu les patrons du phare, deux forces indomptables.
Tu sais, le service des Phares et Balises, créé en 1806, c’est comme une garde côtière invisible. Sans eux, les marins, eh bien, ils navigueraient à l’aveugle. « Un phare, c’est pas qu’une tour, » comme je dis toujours. « C’est une promesse de sécurité, une lumière dans la nuit noire. »

Archibald, gardien du Phare

Ahoy,

En fouillant dans mon vieux bric-à-brac, j’ai remis la main sur mes carnets usés et quelques feuilles volantes sur le Phare. Je me dis que cette fiche technique pourrait bien éclairer la lanterne des curieux en quête de savoir !

Archibald, gardien du Phare

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